L’Empire romain, à l’apogée de son pouvoir, a été un des plus grands empires du monde antique, couvrant trois continents et comptant des millions de citoyens. Cependant, au fil des siècles, une série de crises internes et de pressions externes a conduit à son déclin et à sa chute finale au 5ème siècle après J.-C.
Plusieurs facteurs internes ont contribué à la chute de l’Empire romain. Parmi ceux-ci, on compte une instabilité politique croissante, avec une succession rapide d’empereurs, souvent imposés par la force militaire. De plus, une économie de plus en plus faible, aggravée par une inflation galopante, des impôts élevés et une dépendance excessive à l’égard de l’esclavage, a sapé la capacité de l’empire à maintenir son infrastructure complexe.
En plus de ces facteurs internes, l’Empire romain a été soumis à des pressions externes constantes. Les invasions et migrations des peuples barbares, comme les Goths, les Vandales et les Huns, ont progressivement érodé les frontières de l’Empire. En 410 après J.-C., Rome a été saccagée par les Goths, un événement symbolique de la chute de l’Empire romain.
En 395 après J.-C., à la mort de l’empereur Théodose Ier, l’Empire romain a été divisé en deux parties, l’Empire romain d’Occident et l’Empire romain d’Orient. Cela a affaibli davantage l’Empire romain d’Occident, qui a finalement chuté en 476 après J.-C., lorsque le dernier empereur romain, Romulus Augustulus, a été déposé par le chef barbare Odoacre.
La chute de l’Empire romain est le résultat d’une multitude de facteurs interdépendants, internes et externes. Les défis politiques, économiques et militaires ont convergé au fil des siècles, aboutissant à la disparition de cet empire autrefois puissant.