Ce qui se passe lors d’un dépistage de santé sexuelle dépend de votre risque d’avoir une infection sexuellement transmissible. Pour la plupart des jeunes sexuellement actifs qui ne présentent pas de symptômes tels que des pertes, des douleurs ou des saignements entre les règles, il suffit de faire un test annuel de dépistage de la chlamydia. Il peut s’agir d’un test urinaire ou d’un écouvillon vaginal ou anal (test du coton-tige) que l’on peut vous montrer comment faire vous-même. Certains médecins et infirmières vous proposeront un test de dépistage de la chlamydia si vous venez pour un problème sans rapport avec votre état de santé, sans vous interroger sur vos pratiques sexuelles. Une étude menée auprès de jeunes femmes a montré qu’elles préféraient qu’on ne leur pose pas la question !
Si vous demandez un examen de santé sexuelle ou si vous présentez des symptômes qui pourraient être causés par une infection sexuellement transmissible, on vous posera généralement un certain nombre de questions sur vos pratiques sexuelles. Les questions peuvent porter sur le nombre de partenaires que vous avez, l’utilisation ou non de barrières (par exemple, des préservatifs), le type de rapports sexuels que vous avez (par exemple, anaux, vaginaux, oraux) et les risques encourus par vos partenaires. On peut vous proposer des tests supplémentaires, notamment pour la gonorrhée, la syphilis et le VIH.