Les ruines de Mohenjo Daro ont été découvertes au début du 20e siècle. Depuis lors, les archéologues ont travaillé dur pour rassembler les pièces de cet ancien puzzle. Ils pensent que la ville a été construite vers 2600 avant J.-C. Cela en ferait la plus ancienne civilisation connue du sous-continent indien !
C’est la ville la mieux préservée de la civilisation de l’Indus. Aujourd’hui, les visiteurs peuvent encore voir ce qui reste des rues et des maisons construites en briques cuites.
Les experts pensent que jusqu’à 40 000 personnes ont pu vivre à Mohenjo Daro. La ville a été divisée en deux parties. Les gens les appellent aujourd’hui la citadelle et la ville basse. La ville comprenait un Grand bain de 900 pieds carrés et environ 700 puits. Ceux-ci faisaient partie d’un système d’eau qui permettait aux maisons d’avoir leurs propres bains et toilettes.
Les ruines de cette ancienne ville contiennent de nombreux indices intéressants sur les gens qui y vivaient. Mais les archéologues s’intéressent tout autant à ce qui pourrait manquer à cet endroit. Ils n’ont trouvé aucun bâtiment religieux ou gouvernemental. Qu’est-ce que cela signifie ? Les experts pensent que les gens qui y vivaient faisaient peut-être partie d’une société largement égalitaire.
C’est un mystère. Les experts citent quelques possibilités. Tout d’abord, il y a des signes d’inondation dans la ville ancienne. Un débordement de l’Indus aurait pu nuire à la civilisation. Cela aurait forcé les gens à déménager ailleurs.
Une deuxième théorie est également liée à l’Indus. Les experts pensent que, lorsque Mohenjo Daro a été construit, il se trouvait sur les rives de la voie navigable. Mais au fil du temps, le cours du fleuve a changé. Aujourd’hui, l’Indus se trouve à environ deux miles des ruines de la ville. Les gens ont peut-être déménagé ailleurs lorsque le fleuve s’est trop éloigné.
Enfin, il est important de se rappeler que les sociétés changent avec le temps. Même aujourd’hui, les nations évoluent. Elles changent leurs gouvernements et leurs coutumes. Les changements de culture peuvent avoir amené les gens à quitter la ville.
En 1980, Mohenjo Daro a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Depuis lors, les efforts pour sauver ce qui reste de la ville se sont multipliés. Selon les experts, l’humidité de la région et la teneur en sel de la nappe phréatique nuisent à ce qui reste de la ville. Certains de ses murs s’effondrent. Les responsables cherchent des moyens de sauver les ruines.